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Aux Pays-Bas, un parti veut réduire le cheptel de 75 %

En proposant de diminuer de 75 % le nombre d'animaux dans les élevages hollandais, le Parti pour les animaux souhaite abaisser les émissions de gaz à effet de serre.

Diminuer de trois quarts le nombre d’animaux élevés et abattus aux Pays-Bas, c’est l’une des propositions majeures du Parti pour les animaux néerlandais, en vue des prochaines élections législatives du pays.

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Le Parti pour les animaux, « Partij voor de Dieren » en néerlandais, a présenté le mardi 5 septembre son programme électoral, en vue des prochaines élections qui auront lieu le 22 novembre 2023 aux Pays-Bas. Intitulé « Un monde à reconquérir ! », ce programme a l’intention de réduire de 75 % le nombre de têtes de bétail dans le pays afin de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre.

Le parti entend « protéger et améliorer la vie des hommes, des animaux et de la nature », avec des propositions telles que la très nette diminution du nombre d’animaux élevés, mais aussi l’instauration d’un ministère du Climat et de la Biodiversité, ou encore l’annulation de licences d’industriels jugés « grands pollueurs ».

L’élevage fortement visé

Dans un communiqué accompagnant le dévoilement des propositions, Christine Teunissen, présidente de la commission du programme électoral, déclare que le parti « veut faire des choix fermes ». Selon elle, la radicalité de « certaines de ces propositions est une exigence ». Évoquant l’actualité climatique des derniers mois, le parti a l’intention de mener un « véritable changement » afin de « faire face aux crises actuelles ».

Désignant « l’industrie de l’élevage » comme « l’un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre », le programme du parti souhaite lutter contre le changement climatique en se tournant vers une agriculture durable, qui n’inclut pas le maintien de l’élevage. Le nombre d’animaux élevés et abattus en élevage doit radicalement être réduit, et cela « au cours des deux prochaines années ». En réponse à la diminution de l’élevage, le Parti pour les animaux propose de se tourner vers les cultures de protéines végétales, qui « offrent aux agriculteurs une perspective durable ».

À l’échelle de l’Union européenne, le parti dénonce les nombreuses subventions accordées à l’élevage et en appelle à un pacte vert (Green deal) qui devrait être « beaucoup plus ambitieux ».

Le parti animaliste néerlandais est l’un des plus puissants à l’échelle mondiale. Depuis une quinzaine d’années, sa présence sur la scène politique du pays est en croissance. Son programme électoral doit être finalisé le 24 septembre, lors du congrès du parti.

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